Si les parents, au fil des générations, se sentent davantage concernés par le bien-être et la réussite de leurs enfants, le revers de la médaille se trouve être la pression croissante qu’ils exercent sur eux sans réellement en mesurer l’ampleur ni les conséquences.
Pression à laquelle vient s’ajouter celle de la société dans son ensemble, et plus spécifiquement celle du système scolaire qui, soucieux d’efficacité plus ou moins maîtrisée, demande à l’enfant dans son rôle d’élève, de faire des choix déterminant pour son avenir, et ce de plus en plus tôt.
De plus, les sollicitations toujours plus prégnantes d’une société de l’image, de la consommation à haute dose et du paraître, confisquent l’enfance et l’imaginaire, et kidnappent l’attention. L’Avoir et son cortège obsessionnel de Likes étouffent l’Être en germination sous le poids du stress et sous celui, parfois, des addictions.