Le cerveau, par essence, raisonne en arborescence suivant en cela les axones de ces connexions neuronales. Mais le cerveau des enfants précoces est, sans aucun doute, plus performant.
Que la raison soit d’ordre génétique ou biologique (tel un niveau d’iode supérieur à la moyenne lors de la conception), ou encore écologique soit un environnement encourageant la diversité des apprentissages et des découvertes, les enfants précoces ont des envies et un potentiel à protéger.
Dans une société très normative, ne pas perdre l’appétit, la curiosité et l’originalité des habilités de ces enfants est essentiel ; cela se traduit souvent par un parcours du combattant. Comme pour tout individu, chaque cas est unique et doit être accompagné comme tel. L’enfant, tout comme ses parents et sa fratrie, doivent être confortés.
L’enfant précoce est aussi en plus grande demande de protection affective car les questions existentielles surgissent très tôt, l’empathie est souvent très forte au risque de le fragiliser. Il peut aussi y avoir un décalage plus ou moins important entre appétit de savoirs et maturité physique et émotionnelle.
Pour autant, je me refuse à parler de génie, de douance ou surdoué, la réalité étant souvent plus complexe qu’une étiquette, par ailleurs difficile à assumer et qui entrave celui qui s’en voit gratifié. Chacun a droit à un parcours qui lui est propre, au respect de sa personnalité, au développement de ses possibilités à sa propre vitesse et notamment dans sa scolarité. Les directives européennes sont très claires en ce sens.