Votre Alter Ego

Pourquoi se former à être parent ?

Les années 50 nous ont appris à considérer l’enfant comme un individu à part entière qui mérite attention, écoute et respect.
Depuis leur plus jeune âge, les enfants ont des besoins à prendre en considération afin de favoriser un développement optimal de la personne à tous les niveaux : physique, cognitif, affectif et social. Ce processus de croissance passe par un attachement sain (sécure) à la figure parentale (Bowlby, 1969) et par des interactions parent/enfant de qualité.

Ainsi, le rôle des parents dans le développement de l’enfant devient central. Les parents doivent pouvoir répondre de façon adéquate aux besoins de leur enfant et l’accompagner à tous les stades de son évolution.

Les fonctions parentales sont de moins en moins considérées comme un don.”

Cette tâche éducative est dès lors aussi déterminante que complexe. «Les fonctions parentales sont de moins en moins considérées comme un don ; elles sont, au contraire, inscrites dans une perspective dynamique d’acquisition de compétences et d’une capacité à être parent […]», ainsi «l’idée que, normalement, la prise en charge de l’enfant n’est pas évidente pour le parent, participe de plus en plus du sens commun» comme le soulignent les sociologues Marine Boisson et Anne Verjus, dans la synthèse de leurs travaux, La parentalité, une action de citoyenneté (2004).

3 thoughts on “Pourquoi se former à être parent ?”

  1. Bonjour à vous,
    Monde de célérité, monde de supra technologie, monde de fous, de nombreux parents sont de plus en plus désarmés face à leurs enfants jusqu’à voir évoluer sous leur toit de véritables tyrans. Le nôtre a 9 ans et nous en fait voir de toutes les couleurs depuis l’âge de 2 ans (cris, opposition, caprices épouvantables, volonté de tout régir à la maison) ! Bref, nous en sommes au troisième/quatrième pédopsychiatre, sans réelles avancées sur son comportement inconséquent. Vous semblez pouvoir proposer une alternative bienveillante et plus douce. De fait, pensez-vous pouvoir nous aider et dans quel sens ? Nous avons vu un
    documentaire hier soir dans lequel un ancien membre du RAID proposait ses services de « négociateur » auprès des adolescents rebelles. Nous n’aimerions pas en venir à de telles extrémités.

    Un grand merci d’avance.

  2. Aujourd’hui, les enfants occupent une telle place dans nos vies qu’il me semble que plus d’un parent sera intéressé comme je le suis par Naoxi et sa vocation à faire de nous de meilleurs parents.
    Parentalité bienveillante et discipline positive, voilà de nobles ambitions vers lesquelles nous tendons tous, seulement voilà, comment fait-on au quotidien quand tout nous invite à la facilité ? (une fessée plutôt qu’une discussion, un écran plutôt qu’un jeu de société) Vous proposez de nous aider, de nous guider dans cet art difficile, celui de parenter. Et c’est une bien belle mission. D’utilité publique ! Merci!

    1. Merci pour votre commentaire et vos encouragements.
      Vous posez la question du comment ne pas tomber dans la « facilité éducative »; je vous réponds: en résistant!
      C’est du reste le titre d’un livre d’Olivier Houdé (pédagogue et chercheur au CNRS), « Apprendre à résister » où il explique le rôle du cortex préfrontal dans l’apprentissage (et l’importance d’apprendre à inhiber les automatismes) et déclare « l’intelligence, c’est résister! ».
      C’est aussi une bonne manière de vivre le plaisir d’élever des enfants et de les voir s’épanouir, ce qui est extrêmement enrichissant pour les parents!
      VK

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